Variole du singe : une vaccination complexe

Depuis juin, la France, comme le reste du monde, fait face à une épidémie de variole du singe. Face à ce virus une campagne de vaccination ciblée a été lancée.

La variole du singe est une maladie infectieuse virale due au virus Monkeypox, qui s’apparente au virus de la variole. Les premiers symptômes sont la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue, un possible gonflement des ganglions, puis une éruption cutanée étendue.

La HAS recommande de vacciner de manière préventive :

  • les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans multipartenaires ;
  • les professionnels exerçant dans des lieux de consommation sexuelle ;
  • les personnes se trouvant en situation de prostitution.

La vaccination préventive pour les professionnels de santé qui n’ont pas été en contact avec un malade n’est pour l’instant pas recommandée, mais peut être envisagée au cas par cas selon l’exposition, l’existence de facteurs de risque individuels ou à leur demande.

Des vaccins très fragiles

Le vaccin anti-variole utilisé pour la vaccination contre le Monkeypox doit être impérativement maintenu à très basse température et ne peut se conserver que 15 jours une fois décongelée.

Par ailleurs, le conditionnement du vaccin en boîtes de vingt doses ainsi que le coût élevé de ce vaccin limitent le déploiement de la vaccination en ville.

Ces différentes raisons expliquent le fait que la vaccination contre la variole ne soit accessible principalement qu’en centres de vaccination dédiés où les IDEL peuvent être sollicités pour intervenir ainsi que dans certaines officines.