Crise du système de santé : à quand la prise de conscience ?

Paris, 7 juin 2022. –  Les fermetures des services d’urgences à l’approche de l’été : prémices du naufrage du système de santé ? Mais qu’attendent les pouvoirs publics pour agir ? Le Sniil soutient la mobilisation du 7 juin menée par 9 syndicats et collectifs hospitaliers : « L’hôpital a besoin de vous, pour être là quand vous aurez besoin de lui ».

Brigitte Bourguignon, nouvellement nommée au poste de ministre de la Santé et de la Prévention, semble se préoccuper en priorité de sa campagne pour les législatives alors que les dysfonctionnements des services de soins ont atteint leur point de rupture.

Pour répondre à la problématique des urgences, Thomas Mesnier, député de Charente et médecin urgentiste, propose (Enfin !) de s’appuyer davantage sur les professionnels paramédicaux, tels que les IDEL pour pallier aux difficultés que rencontrent les hôpitaux.[1]

Monsieur Mesnier avait pourtant en charge une mission sur les soins non programmés en 2018 qui a abouti à la remise d’un rapport. [2] Le Sniil avait, alors, fait plusieurs propositions afin de désengorger les services d’urgences notamment en s’appuyant davantage sur la médecine de ville et plus particulièrement sur les infirmières et infirmiers libéraux. A l’époque, le Sniil s’était vu opposer une fin de non-recevoir.

Le Sniil s’interroge sur les priorités du Gouvernement et de la majorité présidentielle. Les dysfonctionnements du système de santé ne pourront pas être résolus en ne se préoccupant que des seuls avis des fédérations hospitalières et des médecins. Les solutions ne sont pas dans la « mission flash » mais dans les propositions émanant du terrain, celles de tous les professionnels de santé.

Contact presse

John Pinte, Président National Sniil (06.70.79.56.96)

communication@sniil.fr


[1] « Le député et urgentiste Thomas Mesnier propose des mesures sans docteur » – article de Charente Libre – 06/06/2022.

[2] « Assurer le premier accès aux soins » – Rapport de Thomas Mesnier, député de Charente – mai 2018